Pour
Adrien Douady, la «sphère à cornes» est un exemple
d’ensemble compact dans l’espace euclidien, de dimension 3, homéomorphe
à la boule fermée, mais dont le complémentaire n’est
pas homéomorphe à celui de la boule. Ainsi , la théorie
mathématique de la sphère à cornes «met en exergue
deux individualités, les deux cornes, qui interagissent partiellement
sans se toucher. Mais cet enlacement ne se referme pas complètement et
cède la place à un enlacement à un niveau ultérieur
et ainsi de suite, jusqu’à l’infini».